Tendre vers des infrastructures durables
Cette semaine on s'intéresse à l'évaluation de l'impact carbone des projets de rénovation de bâtiments, à l'organisme de certification CERTIVEA et à la course vers la neutralité carbone de l'Afrique.
Comment évaluer l’impact carbone dans les projets de rénovation des bâtiments ? Etat des lieux des méthodes et pratiques actuelles en France
“L'objectif de neutralité carbone en 2050 que la France s'est fixé demande une réduction par 6 des émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à 1990. Cela implique donc une décarbonation majeure des secteurs de l'énergie, des transports et du bâtiment.
Pour le secteur du bâtiment, la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) fixe comme objectifs de :
Massifier la rénovation énergétique en agissant à la fois sur la rénovation de l’enveloppe et en améliorant l’efficacité énergétique et climatique des systèmes (chauffage, eau chaude sanitaire, cuisson…)
Développer des filières locales visant la production et la mise en œuvre de matériaux de construction et de rénovation peu carbonés
Développer des filières de recyclage des matériaux et déchets du BTP valorisables dans une analyse en cycle de vie des bâtiments.
L’étude sur "la prise en compte du carbone dans les projets de rénovations des bâtiments" que le Cerema a menée s’inscrit donc pleinement dans la SNBC.
UN ÉTAT DES LIEUX DES PRATIQUES ET DES MÉTHODES EXISTANTES
Cette étude montre les nombreux travaux et réflexions déjà en cours sur l'analyse du cycle de vie des rénovations, encore trop méconnus, et met à disposition des acteurs intéressés un panorama des outils disponibles. Elle peut ouvrir ensuite la voie à une prise en compte systématique du critère carbone dans les rénovations à horizon 5 ans.
Le rapport présente diverses notes sur les pratiques existantes en France et à l’international :
Méthode utilisée pour les tests HQE performance ACV rénovation et NZC rénovation,
Label BBCA,
Label Bas Carbone,
Impact carbone des déconstructions,
L’approche bas carbone, au niveau local, de la méthode MFA et du label HQE Rénovation,
La certification étrangère BREEAM,
La méthode quartier Energie Carbone pour l'ACV rénovation
Et enfin un état de l’art scientifique sur l’impact carbone des réhabilitations.”
Retrouvez l’article de Cerema dans son intégralité ici.
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Patrick Nossent, président de Certivea : « Les enjeux liés au climat, à l’environnement, au développement durable, à l’évolution des modes de travail ou aux émissions de CO2 sont des menaces, mais aussi des opportunités. »
“Les labels et certifications pour le bâtiment ont fleuri il y a une quinzaine d’années, avec une offre très large concernant de nombreux aspects du bâtiment et des résultats parfois en décalage avec la réalité. Pensez-vous que le marché de la certification a atteint une période de maturité aujourd’hui, avec une plus grande fiabilité des évaluations ?
P. N. – Oui, sans le moindre doute ! Nous sommes parmi ceux qui ont publié des rapports pour mettre en lumière et corriger les dysfonctionnements de certains référentiels, ce qui nous a permis d’amener la certification de la construction vers l’exploitation. Aujourd’hui, nos certifications couvrent les phases de conception, de construction, d’exploitation et de rénovation. Les critères et indicateurs qui servent de base à l’élaboration de la certification sont plus performanciels et plus proches de la réalité, grâce aux retours d’expériences documentés.
Pouvez-vous rapidement revenir sur le fonctionnement d’un processus de certification et sur les points clés de cette démarche ?
P. N. – En amont, le référentiel est élaboré avec l’ensemble des parties prenantes et les retours d’expérience dont nous disposons, pour apprécier au mieux les performances du bâtiment. Les acteurs intéressés doivent donc prendre connaissance de ce référentiel et trouver des équipes compétentes capables de répondre aux besoins, qu’il s’agisse d’architectes, d’ingénieurs… L’objectif est d’obtenir une performance élevée à coût acceptable. Il s’agit d’une démarche volontaire. Lorsque les décideurs se sentent prêts à la mettre en œuvre, ils peuvent prendre contact avec le certificateur. Nous déclenchons alors des audits lors des phases clés du projet. En exploitation, l’auditeur se base sur les mesures et des relevés de consommation. En cas d’écarts avec les performances attendues, des actions correctives doivent être mises en œuvre. Enfin, la certification est attribuée ou non selon les résultats obtenus.
Y a-t-il des domaines où la certification est incontournable ou plus pertinente que d’autres ?
P. N. – Partout, la certification aide les acteurs de l’immobilier à aller plus loin dans leurs actions de développement durable. Il s’agit d’un outil très utile. Dans certains domaines, comme les bureaux, les certifications et labels sont devenus des outils de place indispensable pour valoriser la performance auprès des investisseurs et des utilisateurs. Les certifications sont ainsi très utiles pour vendre et louer des actifs immobiliers, mais aussi pour prouver leur valeur patrimoniale. La certification HQE rassemble également toutes les preuves pour démontrer l’alignement des performances du bâtiment avec la taxonomie européenne, qui donne accès à des financements par l’intermédiaire du Green Deal.”
Retrouvez l’article de Filière 3e dans son intégralité ici.
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Économie numérique et écologie : un destin lié sur le continent africain
“Fortement vulnérable au réchauffement climatique, l’Afrique est pourtant l’un des continents qui émet le moins d’émissions de carbone, celles-ci étant inférieures à 4%. Malgré cela, elle est confrontée à une intensification de phénomènes climatiques extrêmes dont les conséquences sont délétères sur les populations : diminution des rendements agricoles, situation de stress hydrique, érosion côtière, développement de maladies dans de nouvelles zones telles que le paludisme. Ainsi, afin de contrer cette situation dont elle pourtant marginalement responsable, l’Afrique doit mener à bien une transition reposant sur les énergies renouvelables, celles-ci devant être parallèlement sources de croissance socio-économique.
Dans ce contexte, les technologies peuvent jouer un rôle clé, conciliant transition écologique et industrialisation. Avec la croissance des réseaux de télécommunications et le succès annoncé du déploiement de la 5G dans de nombreux pays non encore couverts, notamment en Afrique, la réduction de l’empreinte carbone est devenue un véritable sujet pour les opérateurs et les équipementiers. Construire un avenir net zéro carbone : voici l’ambition que s’est donnée toute l’industrie d’ici 2050.”
Retrouvez l’article d’Info Afrique dans son intégralité ici.
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