Relever le défi de décarbonation !
Cette semaine on observe qu'il est difficile de réaliser un bilan carbone fiable, on s'intéresse à l'augmentation des demandes d'électrification et à la planification de décarbonation de l'industrie.
Les entreprises sommées de décarboner leur activité
“Côté réglementaire, la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) exige des entreprises de préciser les implications sociales, environnementales et sociétales de leurs activités. Document d'autant plus important que l'European Financial Reporting Advisory Group (EFRAG) a publié le 22 novembre 2022 ses normes de reporting extra-financier, appelées ESRS (European Sustainability Report Standards).
L'objectif : améliorer la comparabilité et la fiabilité de la DPEF existante. Une révision qui s'inscrit dans le cadre du « Pacte Vert Européen » et de la publication de la CSRD (Corporate Sustainable Reporting Directive). Elle vise plus de 50 000 entreprises en introduisant une obligation de reporting en matière de durabilité fondée sur le principe de la double matérialité - d'une part l'estimation des enjeux ESG sur la base de leur impact sur l'entreprise et d'autre part sur l'impact que l'entreprise peut avoir sur l'environnement et la société. A tout cela, s'ajoute en France l'obligation pour les entreprises de plus de 500 salariés de réaliser un bilan d'émissions de gaz à effet de serre (BEGES ou bilan GES).
Cette imposante réglementation soulève un problème crucial : comment mesurer son bilan GES alors que nous manquons de référentiels précis pour le mener à bien ? Un exercice d'autant plus périlleux qu'il doit couvrir le scope 1 (les émissions directes de l'entreprise), le scope 2 (ses émissions liées à l'électricité et à la chaleur achetées) mais aussi le scope 3 qui réunit toutes les émissions indirectes, en amont, comme en aval de l'entreprise.
S'il existe des outils performants pour réaliser une mesure des rejets de GES, la difficulté réside dans la collecte de données. Il convient pour les entreprises d'en faire une priorité, ce qui n'est pas encore assez souvent le cas. Car avec des données de qualité, un bilan solide peut être effectué en quelques semaines. Lequel pourra être validé par un cabinet de certification indépendant pour éviter tout procès en « greenwashing ».”
Retrouvez l’article de La Tribune dans son intégralité ici.
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Pour se décarboner, l’industrie lourde française se rue sur l’électricité
“L’industrie manufacturière pèse environ 22 % des émissions françaises de gaz à effet de serre. Soit, sur les 440 millions de tonnes de CO2 émis par la France, une centaine de millions de tonnes issues de l’industrie, réparties à peu près équitablement entre les centrales électriques tournant aux énergies fossiles, la sidérurgie, la production de matériaux de construction (notamment le ciment), la chimie (dont le raffinage pétrolier) et le reste de l’industrie, dont l’agroalimentaire.
Ces émissions sont présentes dans une cinquantaine de grands sites industriels. Mais quelques zones et quelques grands industriels en concentrent une bonne part : les raffineries de TotalEnergies, Esso, Petroineos, les centrales électriques d’Engie, Gazel et EDF, les aciéries d’ArcelorMittal et l’aluminium de Dunkerque : tous pèsent, à eux seuls, près de 30 millions de tonnes de CO2. C’est presque 10 % des émissions de la France entière.
Dans ce paysage, quelques zones bien précises font taches sur l’Hexagone. Quatre sont des espaces portuaires historiquement liés aux importations de pétrole, de gaz et de minerais : Marseille-Fos, Dunkerque, Le Havre, Saint-Nazaire. S’y ajoutent la vallée de la chimie près de Lyon, sur le Rhône, et la zone Alsace-Moselle.
Là, RTE observe une explosion de demandes de gros industriels de raccordement au réseau électrique très haute tension. C’est bon signe, notamment lorsqu’il s’agit de remplacer une source de chaleur ou d’énergie tournant aux hydrocarbures ou de produire de l’hydrogène par hydrolyse de l’eau plutôt que par la technique actuellement dominante, le vapocraquage du gaz naturel, qui émet 9 kg de CO2 pour un kilo d’hydrogène. Actuellement, la première utilisation de l’hydrogène est le raffinage pétrolier.”
Retrouvez l’article de Ouest France dans son intégralité ici.
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Transition écologique : une planification pour accélérer la décarbonation des sites industriels
“La décarbonation de l’industrie doit répondre à plusieurs objectifs, qu’ils soient environnementaux, économiques ou encore technologiques :
contribuer à l’atteinte d’objectifs environnementaux internationaux et nationaux : la neutralité carbone à l’horizon 2050, et la baisse de 55 % des gaz à effet de serre d’ici 2030,
préparer les technologies de rupture de décarbonation de demain, indispensables à cette transition écologique,
assurer l’émergence d’une offre française compétitive de solutions de décarbonation de l’industrie provenant de start-ups, PME, ETI, ou encore grands groupes, pour faire des entreprises françaises des leaders dans le domaine,
développer des actions d’envergure pour démontrer la faisabilité de la décarbonation des zones industrielles en favorisant les synergies à l’échelle des territoires, permettant une « réindustrialisation verte »,
créer et renforcer l’offre de formation répondant aux enjeux de la décarbonation de l’industrie, avec de nouveaux emplois créés.
Quels sont les moyens mis en place ?
Une stratégie nationale et des moyens financiers inédits
Adoptée pour la première fois en 2015 et révisée en 2019, la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour conduire la politique d’atténuation du changement climatique.
Le soutien public au financement des projets de décarbonation de l’industrie constitue un volet majeur de la stratégie du plan France 2030, qu’il s’agisse d’encourager l’innovation et le développement d’une offre française de solutions jusqu’à l’industrialisation ou de massifier le déploiement de ces solutions afin de concrétiser le verdissement de l’industrie.
Avec France 2030, l'État mobilise 54 milliards d'euros pour transformer durablement des secteurs clefs de l’économie française (énergie, hydrogène, automobile, aéronautique ou encore espace) par l’innovation technologique et l’industrialisation, et positionner la France non pas seulement en acteur, mais bien en leader du monde de demain.
En particulier, pour décarboner les sites industriels français et soutenir le
développement et le déploiement des technologies, l’État investit massivement :”
Retrouvez l’article de du Ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique dans son intégralité ici.
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