Quand l'industrie pharmaceutique saisit l'opportunité de la RSE pour répondre aux défis de notre société
Cette semaine on s'intéresse à l'autoconsommation énergétique et au statut d'entreprise à mission et on constate qu'en Afrique plus de 80 % des médicaments sont importés.
Boiron parie sur l'autoconsommation énergétique
“L'investissement de 2,7 millions d'euros est supporté par CVE et remboursé par l'achat de l'électricité verte « en amont du compteur, à un prix inférieur au marché et fixe sur vingt ans », précise Pierre de Froidefond. « Le client s'assure une source d'énergie renouvelable tout en s'affranchissant de la volatilité des prix de l'énergie dans un contexte de triple crise climatique, géopolitique et économique », vante-t-il.
Aux termes du contrat, Boiron pourra récupérer la propriété de la centrale solaire pour l'exploiter lui-même ou repasser un nouveau contrat, avec une remise à niveau pour en améliorer les performances. « Ce projet s'inscrit dans la continuité de nos engagements RSE pour limiter l'impact carbone de notre activité », affirme Valérie Lorentz-Poinsot, directrice générale du laboratoire. Dans cette optique, le fabricant d'homéopathie ne livre plus les pharmacies qu'une fois par jour au lieu de deux, avec une flotte de véhicules 100 % hybride.”
“C’est une belle illustration d’un investissement durable, made in France et innovant. Boiron a connu de fortes difficultés lorsque le gouvernement a pris la décision de dé-rembourser l’homéopathie. Au delà du Plan de Sauvegarde de l’Emploi inévitable, cette entreprise a su se réinventer et revisiter son Business Model.” Tristan Saladin - Directeur Associé Santé chez X-PM.
Retrouvez l’article de Les Échos dans son intégralité par ici.
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Le Burkina Faso se dote de sa première usine de production pharmaceutique
“« Étant pharmacien assistant dans une pharmacie de Ouagadougou, j'avais constaté que le sérum salé Isotonique [eau + sel] et le sérum glucosé Isotonique [eau + sucre] étaient tous importés d'Inde ou de Chine, explique au Point Afrique le Dr Palingwendé Armel Coéfé, directeur général de Propharm, la société anonyme à l'initiative du projet. Je me suis demandé si en tant que pharmacien, nous ne pouvions pas trouver le moyen de produire cela sur place au lieu de faire venir des milliers de conteneurs par an d'Asie », poursuit-il.
Concrètement, le site s'étend sur une superficie de 1,5 hectare, avec dans l'enceinte principale une imposante bâtisse qui abrite déjà une chaîne complète qui comprend, entre autres, la granulation, le mélange, le remplissage de gélules et la compression.
En attendant de produire à terme une dizaine de médicaments génériques sur son site de Googho, Propharm en fabrique trois pour l'instant : le Paracétamol 500 mg comprimés avec une capacité de 100 000 comprimés/heure, le Phloroglucinol 80 mg gélules (75 000 gélules/heure) et le Kit SRO/Zinc (5 000 000 kits/an). Avant d'être mis sur le marché, ces trois médicaments devront être validés par l'Agence nationale burkinabée de régulation pharmaceutique (ANRP). Palingwendé Armel Coéfé assure que les dossiers de demande d'Autorisation de mise sur le marché (AMM) pour ces trois premières désignations seront déposés en septembre 2022. Il espère que ce lot pourra se retrouver sur le marché avant la fin de l'année courante.”
Retrouvez l’article de Le Point dans son intégralité par ici.
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Sophie Robert-Velut (Laboratoires Expanscience / Mustela) : « Nous ressentons l’impact positif de notre démarche sur l’image de l’entreprise »
“Notre marque Mustela, spécialisée dans les soins de la peau pour les bébés, enfants, futures et jeunes mamans, a été créée en 1950 avec déjà dans notre ADN, cette idée que nous devions servir la parentalité. Une première étape a été franchie en 2004, avec la signature par Expanscience du pacte des Nations Unies. Nous avons développé une offre responsable, travaillé sur la biodégradabilité de nos produits, des filières certifiées… Au fil des ans, nous avons évolué d’une démarche de réduction des impacts négatifs à une démarche tournée vers la recherche d’impacts positifs. En 2018, nous avons été le premier laboratoire pharmaceutique et dermo-cosmétique au monde certifié B Corp. La suite logique, c’était de devenir une société à mission. Ce statut bien spécifique nous engage à mettre au cœur de notre stratégie notre raison d’être, « aider les individus à façonner leur bien-être » à travers différents objectifs sociaux et environnementaux : contribuer à atteindre les objectifs climatiques planétaires, mobiliser nos écosystèmes et nos communautés pour construire un modèle d’affaires compatible avec un futur souhaitable…
S’adapter est une nécessité vitale pour l’humanité et les entreprises font plus que jamais partie de la solution. Nous devons aligner nos valeurs et amener de la cohérence entre nos produits, dont ceux de notre marque Mustela qui s’adresse aux enfants et aux générations futures, et la manière de les produire, de les vendre, de les concevoir. Il y a une vraie prise de conscience collective dans l’entreprise sur ce sujet, à tous les niveaux, de la direction aux salariés.”
“Leur gamme de produits emblématiques Mustela est connu de tous les parents, y compris des jeunes générations très concernées par les angoisses environnementales. Recentrer toute leur activité sur leur raison d’être : « Aider les parents à élever des enfants en bonne santé sur une planète en bonne santé. » est en parfait accord avec les nouvelles générations des parents qui souhaitent privilégier les marques ayant de bonnes pratiques écologiques et sociales et favoriser le made in France.” Tristan Saladin - Directeur Associé Santé chez X-PM.
Retrouvez l’article de Carenews dans son intégralité par ici.
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