Quand la finance responsable se remet en question
Cette semaine on s'interroge sur l'engagement dans la transition écologique des fonds d'investissement et du label ISR et on découvre le lancement de Paris Fonds ESS.
Finance responsable : où en sont les fonds d'investissement ?
“Epsor vient de publier son étude sur les fonds d’investissement et leur engagement dans la transition écologique. Le spécialiste de l’épargne salariale s’est intéressé à plus de 800 fonds d’investissement français en faisant le distinguo entre les fonds labellisés (30 %) et ceux qui ne le sont pas (70 %).
Chaque fonds s’est vu attribuer un score impact sur 100 qui prend en compte divers critères :
La note ESG
Les solutions vertes
L’empreinte carbone
L’investissement dans les énergies fossiles
L’investissement dans des secteurs controversés
Par leur fonction d’investissement, les engagements des fonds ont un effet de ruissellement sur les grands groupes présents. Les entreprises les plus présentes dans les fonds labellisés sont ASML Holding (37 %), LVMH (32 %), Schneider Electric (30 %), L’Oréal (23 %) et Sanofi (22 %). Précisons néanmoins que malgré une forte présence dans les fonds labellisés, cela n’empêche pas de retrouver certaines de ces entreprises dans les fonds faisant partie du bas du classement en termes d’ISR. Par exemple, 21 % des fonds des 150 dernières entreprises du classement ont Sanofi parmi leurs dix premiers investisseurs.”
“En privilégiant des investissements responsables, les fonds ont un impact sur le monde de demain ; ils cherchent à concilier performance économique et impact social et environnemental en finançant les entreprises qui participent à l’émergence d’une économie durable et à la préservation de la planète quel que soit leur secteur d’activité.
La rentabilité est au rendez-vous ; le rendement des fonds ISR (Investissement Socialement Responsable) est comparable aux autres fonds, voire supérieur..”
Retrouvez l’article de Carenews sélectionné par Vincent Monnot, Directeur Associé FMCG, Retail Services & Restructuring chez X-PM, dans son intégralité par ici.
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Le label ISR français essuie les critiques sur sa position face aux énergies fossiles
“D’après le Panorama des labels 2022 tout juste publié par Novethic, il s’agit du label d’investissement responsable le plus apposé en Europe avec 950 fonds porteurs et 777 milliards d’euros d’encours à la fin de 2021, loin devant ses concurrents FNG-Siegel pour les pays germanophones, LuxFlag ESG au Luxembourg ou Towards Sutainability pour la Belgique. «La France se taille la part du lion avec son label ISR qui n’est pourtant pas réformé pour s’intégrer au nouveau cadre européen, note Novethic. La refonte des référentiels les plus avancés comme Nordic Swan, dessine de nouvelles exigences autour de la double matérialité et d’approches sectorielles différenciées selon leur exposition aux risques environnementaux.»
Le rapport souligne que le label ISR reste le seul à n’avoir aucune exclusion des énergies fossiles parmi les neuf labels européens considérés malgré les attentes envers la labellisation de garantir d’éviter les secteurs nuisibles à l’environnement.”
“Depuis la publication l’an dernier par l’Inspection Générale des Finances du rapport sur le label ISR et afin d’enrayer une perte de crédibilité, un arrêté sur le nouveau référentiel du label ISR devrait être émis par Bercy d’ici la fin de l’année.”
Retrouvez l’article de Boursorama dans son intégralité par ici.
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Pour une économie durable, il faut relocaliser la finance. C’est le sens de Paris Fonds ESS
“La finance est au coeur des enjeux écologiques : elle fournit les moyens financiers nécessaires à tous les investissements vers une économie durable et décarbonée. Nous le savons, ils sont nombreux : il faut isoler massivement les bâtiments, développer les énergies renouvelables, déployer les transports collectifs et la mobilité douce, généraliser l’agriculture bio et locale, s’approvisionner différemment en faisant de nos déchets des ressources, et relocaliser notre production.
Oui, il faut investir davantage dans la transition écologique, mais il est tout aussi indispensable de penser la manière dont cet argent va être utilisé sur les territoires. La finance verte doit bénéficier à l’économie réelle, locale et créatrice d’emplois. Elle doit être à l’avant-garde de ces nouvelles activités capables de recréer du lien social et de la résilience. Elle doit permettre d’investir dans ces métiers de production et de transformation à fort impact social et environnemental, qui préservent nos ressources naturelles, l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons, sur lesquelles sont d’ores et déjà positionnés des entrepreneurs engagés qui ne demandent qu’à se développer. Pour relocaliser la production, il faut donc relocaliser la finance. L’un ne peut aller sans l’autre.”
Retrouvez l’article de Alternatives Économiques dans son intégralité par ici.
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