PME, ETI, ne faites pas l'impasse de la RSE !
Cette semaine on s'informe sur la directive européenne CSRD, sur les aides proposées par Bpifrance et on s'intéresse aux avantages de publier des rapports ESG.
Les ETI françaises, prédisposées à la RSE
“Si les ETI ont jusqu'ici été relativement épargnées par les contraintes réglementaires liées à la RSE, l'entrée en vigueur de la directive européenne CSRD changera prochainement la donne dans la mesure où les obligations de reporting extra-financier seront très probablement étendues aux entreprises de plus de 250 salariés. « A cette évolution réglementaire s'ajoute l'effet de levier exercé sur les PME et ETI par les grands groupes : ces derniers contraignent leurs fournisseurs à se soumettre aux mêmes standards qu'eux, conformément à leur devoir de vigilance et afin d'évaluer l'impact de l'ensemble de leur chaîne de valeur. Pour les ETI, la RSE est donc avant tout un enjeu de compétitivité et c'est précisément leur capacité à répondre à ces nouvelles exigences qui conditionnera leurs contrats avec les grandes sociétés », détaille Tristan Mourre, Associé RSE chez Mazars.
Les donneurs d'ordres ne sont d'ailleurs pas les seuls à pousser les ETI à structurer leurs pratiques ESG. Alors que la convergence des volets financier et extra-financier est en pleine accélération, les banques sont de plus en plus nombreuses à assortir leurs conditions de financement à l'atteinte d'objectifs de durabilité. « Encore optionnels dans l'obtention d'un financement, les critères ESG pourraient bien devenir obligatoires à court ou moyen terme. Aujourd'hui, créer de la valeur responsable permet déjà de capter davantage de liquidités : la sensibilité des investisseurs à la performance extra-financière s'accroissant, seules les ETI véritablement engagées parviendront à tirer leur épingle du jeu dans la durée », confirme Tristan Mourre.”
Retrouvez l’article de La Tribune dans son intégralité par ici.
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RSE : Bpifrance aide les entreprises à établir leur bilan environnemental
“Pour accélérer la transition écologique et « mettre les business au vert », la banque publique lance une campagne de mobilisation. Première butée dans le viseur : les futures obligations européennes sur la déclaration de performance extra-financière en discussion à Bruxelles. Elles pourraient abaisser le seuil des entreprises concernées à 250 salariés permanents et ce dès l'exercice 2023, donc très bientôt.
Dans ce contexte, la banque va intensifier son accompagnement sur la réduction des impacts climatiques et écologiques. Elle se fixe l'objectif de 7.000 PME d'ici à 2024 mais lance en priorité, cette année, le démarchage de 1.800 ETI. « L'obligation de déclaration porte déjà sur les plus de 500 employés et seul un tiers l'ont fait », pointe Nicolas Dufourcq. La pression monte très vite au niveau mondial de la part des investisseurs mais aussi des donneurs d'ordre, selon lui. Les banques et autres fonds excluront rapidement toute opération de financement ou d'acquisition avec des entreprises sans stratégie solide de verdissement. Et les grands groupes ne voudront plus travailler avec des fournisseurs qui n'auront pas fait ce travail.”
Retrouvez l’article de Les Échos Entrepreneurs dans son intégralité par ici.
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Publier des rapports ESG présente de nombreux avantages selon Workiva
“Une nouvelle étude de Workiva, parue en juin, démontre justement les points positifs que peuvent représenter les rapports ESG dans une société. Pour cette société de logiciels, le cabinet d'études Coleman Parkes, spécialisé dans les technologies B2B, a interrogé 1 300 personnes travaillant dans 13 pays différents, et il en ressort que les rapports ESG, portant sur les ambitions des marques (notamment à destination des parties prenantes), ont pu améliorer le moral des employés (6 interrogés sur 10), ainsi que l'effort de recrutement des employés (plus de 6 questionnés sur 10).
Mais cela ne s'arrête pas là. Six répondants sur dix déclarent que les rapports ESG de leur entreprise ont eu un impact positif sur la fidélisation et le recrutement des clients (6 sur 10), les économies de coûts (7 sur 10). D'ailleurs, les décisionnaires interrogés identifient clairement les risques en cas d'absence de stratégie, comme les sanctions réglementaires, la chute des ventes et de la réputation de la marque.”
Retrouvez l’article de Epoko, sélectionné par Éric-Jean Pankowki - Directeur Associé Finance & Education chez X-PM, dans son intégralité par ici.
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