L'entreprise à mission à l'épreuve de la rentabilité !
Cette semaine on s'intéresse à une marque de prêt à porter devenue entreprise à mission, aux impacts de l'inflation sur ce type d'entreprise et à son évaluation externe par un OTI.
Jules devient entreprise à mission et s’engage sur le terrain de la RSE
“ Les 2800 collaborateurs sont ainsi encouragés à faire évoluer leur savoir, notamment à travers une offre de formation RSE. D’autre part, Jules souhaite être un référent en matière d’insertion des jeunes avec des propositions de stages et d’alternance.
Avec Roro le costaud, un influenceur tétraplégique, la marque Jules se veut inclusive avec la création d’une collection adaptée aux besoins des handicapés. Elle souhaite aussi favoriser leur insertion à travers un partenariat avec un centre de réhabilitation situé au Bangladesh (là où sont fabriqués les articles).
Ce « Men in Progress » (des mecs pour faire bouger les choses) se traduit également par la volonté de « redonner au métier de fabricant de vêtements ses lettres de noblesse ». Autrement dit, redynamiser les tissus économiques locaux en s’engageant à relocaliser, au maximum, la production.”
Aujourd’hui, les matières utilisées (coton, coton bio et régénératif, polyester recyclé, lin, chanvre), qui représentent 50 pour cent de l’empreinte carbone, proviennent d’Inde, du Brésil et des États-Unis. Par ailleurs 87 pour cent des articles sont fabriqués en Asie.
Le challenge, à l’horizon 2026, est de faire en sorte que 33 pour cent de la production soient réalisées dans la zone euro-med. Pour ce qui est du sourcing matières, la volonté est de passer de 40 pour cent des tonnages de matières achetées, soit 50 pour cent de l’offre totale, en 2023, à cent pour cent en 2030.”
Retrouvez l’article de Fashion United dans son intégralité ici.
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Licenciements : Back Market, une entreprise (à mission) comme les autres
“Une entreprise à mission peut-elle s'extirper des montagnes russes de l'évolution des marchés ? La société Back Market, spécialisée dans la vente en ligne de matériel hi-tech reconditionné, se retrouve prise dans le retournement de la conjoncture économique. La start-up la plus valorisée de France taille dans ses effectifs après une période d'hypercroissance. 26 salariés ont déjà quitté les bureaux de Barcelone, Berlin et New York. Au total, 13% des salariés vont devoir partir, dont 67 dans l'hexagone à travers un plan de départ volontaire.
La jeune licorne avait pourtant doublé ses effectifs entre 2020 et 2022 et sa valeur grimpait à 5,1 milliards d'euros en janvier 2022. Suède, Japon, Portugal, Corée du Sud... De nouveaux pays ont été investis car la demande explosait pendant la pandémie de Covid-19, propice aux achats en ligne. Mais l'euphorie a pris fin. Back Market suit le sillage d'Amazon et Microsoft qui rétropédalent, eux-aussi, face à la poussée de l'inflation et la perspective d'une récession.
"Nous voulons atteindre la rentabilité"
"C'est un acte de prudence, nous voulons sécuriser notre existence d'ici trois ans", explique à Novethic Marine Libaud, responsable de la communication de Back Market, pour justifier le plan de départ. "Nous allons continuer de grandir mais il ne s'agira plus d'hyper-croissance. Après des années où tous les bénéfices étaient réinvestis, nous voulons à présent atteindre la rentabilité", poursuit-elle. Selon Back Market, les actionnaires n'ont pas pesé dans cette nouvelle stratégie.”
Retrouvez l’article de Novethic dans son intégralité ici.
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Exceptional online event on may 11 with Dominique Radal, Vice President Sustainable Performance & Transformation at Michelin, with the thematic: "How does Michelin's "All Sustainable" strategy materialize?"
At the heart of the evolution of regulations, we will discuss with him the environmental, social and governance aspects as well as the impact on Michelin's business with "All sustainable".
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Entreprise à mission : comment bien préparer son évaluation externe par un OTI ?
“Récemment, le cap des 1 000 entreprises à mission a été dépassé ! Quatre ans après la promulgation de la loi PACTE qui introduit cette qualité juridique, il est désormais venu le temps des évaluations externes de ces entreprises pionnières. En effet, respectent-elles bien leurs objectifs environnementaux et sociaux fixés ?
Celle de Camif, l’une des premières entreprises à avoir adopté la qualité d’entreprise à mission, a eu lieu en avril 2022. Cet audit externe a été réalisé par le Groupe Y. Leur point commun ? Elles sont toutes les deux basées à Niort en Nouvelle-Aquitaine.
Le premier contrôle externe d’une société à mission est prévu 18 mois après pour les entreprises de plus de 50 salariés et 24 mois pour celles de moins de 50 salariés. « Il est impératif que l’évaluation se déroule avant cette deadline-là, même si le rapport peut être publié un peu après », explique Audrey Souquet, juriste chez le Groupe Y. Pour devenir OTI, l’organisme doit être conforme à la norme ISO 17029 et ensuite être accrédité par la COFRAC, le comité français d’accréditation.
Globalement, l’évaluation externe de Camif s’est déroulée sur deux semaines avec deux principaux temps : l’évaluation de la « cohérence d’ensemble » et la vérification des objectifs.
Pour la première partie, le Groupe Y a pu s’appuyer sur une « grille décisionnelle » réalisée par la Communauté des Entreprises à Mission. L’objectif est d’évaluer « l'imbrication de la raison d'être avec les objectifs, la pertinence du sujet vis-à-vis du secteur d'activité, de l'implication du comité de mission et la diffusion de la mission sur l'entreprise », détaille Audrey Souquet.”
Retrouvez l’article de Carenews dans son intégralité ici.
Découvrez ici la première édition axée sur L’Inde, une économie mondiale en marche forcée : opportunités et défis pour les entreprises occidentales.
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