La remise en question de la finance verte
Cette semaine on fait le point sur l'évolution de la finance verte et le développement des néo-banques "vertes" et on apprend le retrait de l'alliance pour le climat, de deux grands groupes.
Et si la finance verte était enfin devenue utile ?
“Aujourd'hui, on arrive à un point tout à fait intéressant où la finance verte, en tant que sous-ensemble de la finance, est en train de disparaître: c'est toute la finance prise dans son ensemble qui est train de se verdir ou, plus précisément, qui doit se verdir. Ainsi que le déclarait récemment Mathieu Vaissié, directeur de recherche de la société de gestion Ginjer AM, «il s'agit de faire passer notre système économique d'un équilibre à un autre, le transition ne peut se faire que si on réussit à coordonner toutes les énergies».
Ces propos ont été tenus dans le cadre d'une réunion de l'AEFR, Association Europe-Finances-Régulations, dont le programme des réunions suffit à donner une idée des questions qui préoccupent les financiers aujourd'hui: la transition climatique et, plus globalement, la croissance soutenable.
Le thème de cette réunion était en lui-même parfaitement inimaginable il y a quelques années: «De la nécessité de trouver le juste milieu entre greeenwashing et greenblushing». Le greenwashing, tout le monde connaît et, malheureusement, c'est une réalité: des entreprises ou des gouvernements mettent en avant leur action en matière de protection de l'environnement, mais entre le discours et les actes, le fossé est considérable.”
Retrouvez l’article de Slate sélectionné par Éric-Jean Pankowki - Directeur associé Finance & Education chez X-PM, dans son intégralité ici.
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Les néo-banques “vertes” sont-elles vraiment écolos ?
“Les néobanques sont des entreprises qui proposent des services bancaires accessibles en ligne ou via des applications. Ces services sont souvent simplifiés et moins chers que ceux proposés par les établissements bancaires, mais ils sont aussi plus limités. L’usage du terme «néobanque» est un abus de langage, puisque ces entreprises ne disposent pas de l’agrément d’établissement bancaire, qui leur permet de proposer à leurs client·es de contracter un crédit. Pour cette raison, les néobanques offrent une interface et des services de paiement pour les usager·es, mais cantonnent leurs fonds dans des banques traditionnelles à qui elles sont affiliées.
Comment fonctionnent les écobanques ?
«Ensemble, dépolluons la banque», «Changer de banque pour changer le monde», «Épargnez votre argent, épargnez la planète» : à coup de slogans bien léchés, toutes les néobanques vertes promettent de s’abstenir de financer les énergies fossiles et les autres secteurs très polluants.
Néanmoins, deux catégories d’écobanques se distinguent. La première utilise les frais d’interchange – les commissions facturées aux commerçant·es lors d’un paiement en carte bancaire (0,2% du montant) – pour financer des projets environnementaux. Fondatrice de Green Got, Maud Caillaux revendique «plusieurs centaines de milliers d’euros financés sous forme de dons» dans ce type de projets. En 2022, ces dons ont représenté 2 550 tonnes de CO2 équivalent (tCO2eq) évitées (pdf), soit l’équivalent des émissions de 255 Français·es en un an, et 4 210 tonnes de CO2eq stockées. Par ailleurs, Green Got évalue l’impact des investissements d’Arkéa, auquel elle est adossée, «à 160-170 tonnes» de CO2 équivalent par million d’euros investi (tCO2eq), soit trois fois moins que la moyenne des banques françaises, mais précise que le rapport confié à un cabinet externe «n’est pas finalisé».”
Retrouvez l’article de Vert dans son intégralité ici.
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Axa et Allianz annoncent quitter à leur tour l'alliance des assureurs pour le climat
“Le groupe Axa a annoncé jeudi quitter l'alliance mondiale des assureurs pour l'objectif zéro carbone (NZIA), qui coordonne les politiques mises en place par ses membres pour lutter contre le réchauffement climatique, après plusieurs départs dont celui du réassureur Scor plus tôt dans la journée.
Le premier assureur français, membre fondateur de l'alliance, «poursuivra son parcours individuel en matière de développement durable, en tant qu'assureur, investisseur et entreprise responsable», précise un communiqué.
De son côté, le premier assureur européen, Allianz, a également annoncé son départ. «Nous avons informé (l'alliance) de notre retrait», a expliqué le groupe munichois dans un communiqué, ajoutant que ses propres objectifs climatiques «restent inchangés».”
Retrouvez l’article du Figaro sélectionné par Éric-Jean Pankowki - Directeur associé Finance & Education chez X-PM, dans son intégralité ici.
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